Ici vous trouverez mes aventures (PMA et adoption), mes inquiétudes (comment rester zen ?), mes réflexions (et nos hommes dans tout ça ?) ou mes investigations (le jaune d’œuf aide-t-il vraiment à la fertilité ?).

En octobre 2011 une maison d’édition a proposé de transformer le blog en livre. Nous avons même eu nos 15 secondes de gloire pendant une émission des maternelles en octobre 2012 sur France 5.

Venez vous joindre à toutes les lectrices roses bonbon qui commentent les billets et racontent leurs parcours..

"Le coup de cœur du jour :
Sur Internet, on trouve aussi des pépites... D’ailleurs, les maisons d’édition le savent bien, puisqu’ils ont proposé à la blogueuse Marie, qui écrit à propos de son parcours du combattant, de publier un livre. Alors, je ne peux que vous conseiller ce livre extrêmement bien écrit. Son auteur y détaille ses examens avec truculence, douceur, larmes... Elle incarne à merveille le parcours des femmes dans cette longue attente
."
Extrait de la chronique d'Elsa, Les maternelles, émission du 10/10/12

Chapitre 111: Space cake

5h45. J’étouffe. J’ouvre un œil et je pousse délicatement la patte de notre petit chat jaune qui m’empêche de respirer. J’aspire profondément et referme les yeux en espérant me rendormir.

6h30. Un rayon de soleil commence à me cuire le pied. Toute la maison dort et moi je ne parviens toujours pas à reprendre mon rêve. 

6h50. En me levant pour aller boire un verre d’eau je passe devant un papier et un crayon. Très mauvaise rencontre. Impossible de résister à l’envie de reprendre ma liste des choses à faire avant l’arrivée de l’assistante sociale.

7h20. Je me recouche, heureuse du travail accompli.

8h30. Je prends une douche dans un grand bus baigné de soleil tandis que mon chéri passe la tondeuse. C’est bizarre comme rêve, non ? 

8h40. Je me réveille en sursaut. Dehors des jardiniers passent la tondeuse sur la grande pelouse de la copropriété. C’était donc ça…

A partir de là tout n’est que tourbillon. Nous briquons le sol. Aspirons les poils de chats. Arrosons le petit potager de notre balcon. Nous faisons des courses pour remplir la corbeille de fruits. Nous démontons l’arbre à chat. Nous retapons une prise murale qui pendouille dangereusement…

Et d’un coup j’ouvre un œil. La sonnette de la porte retentit. Il est 14h. Déjà ?

Sidi resserre la ceinture de son jean en me regardant avec des yeux de combattant : « Tout ira bien, on ne panique pas ».  Et ouvre la porte.

Notre petite brunette d’assistante sociale est de bonne humeur. Elle visite rapidement l'appartement avant de s'asseoir dans le fauteuil rouge. Un des chats s'approche de son collant tandis que je fais un sprint pour le chasser avant qu'il n'entame la maille avec ses griffes. L'assistante sociale ouvre son sac et c'est parti pour l'interrogatoire. Elle enchaîne pendant 3 heures des questions sur notre famille, nos parents, notre appartement, notre budget… 

« Et comment vous entendez vous avec votre demi sœur ? »
« Vous diriez quoi de votre enfance ? » 
« Que ne reproduirez-vous pas dans l’éducation que vous allez donner à votre enfant ? »

Madame R. rempli 4 pages avec son stylo bleu. Elle note tout. Plus concentrée qu’elle ça ne semble pas exister.

A la fin de l’entretien nous fixons la date des 2 prochains rendez-vous.

Avant de sortir elle sourit et nous dit qu’elle voit bien un petit enfant chez nous au milieu de toute notre famille. On ne répond rien mais nos pieds trépignent de joie. Elle nous serre la main et s’en va. 

Tout s'est incroyablement bien passé cette fois ci. On a même pas eu besoin de lui faire avaler un space cake! 

Plus que 2 entretiens et c'est bouclé pour l'agrément! YOUHOU!!!

PS: Et vous les filles vous faites une pause vacances ou vous avez des rendez vous PMA ou adoption cet été?

Et c'est parti pour le show !

Liste des choses à faire pour demain (avant la visite de l’assistante sociale en charge du dossier d’adoption !!) :

-          Ranger l’arbre à chat gigantesque qui trône au milieu du salon (il est pourtant beau, il est tout recouvert de moumoute jaune… je ne comprends pas où est le problème…) d’ailleurs penser aussi à nettoyer la litière et surtout enlever les poils sur le canapé…

-         Descendre à la poubelle les bouteilles de vin vides qui s’amassent dans la cuisine…

-          Penser à lessiver la cuisine dans l’espoir fou d’enlever l’odeur de pipi de chat tenace et piquante qui, de son fumet délicat, embaume notre carrelage.

-          Remplir le frigo de légumes de saisons et la corbeille à fruits d’oranges biologiques…

-          Faire les poussières (adieu à toi petite Mathilde… c’est le nom de la toute petite araignée du couloir. Elle met des toiles partout. T'étais pourtant une chouette fille Mathilde, tu nous manqueras...)

-          Bien réviser les fondamentaux décrits dans notre bible du moment « L’adoption pour les nuls » à savoir : ne pas trop parler, avoir l’air serein et sain d’esprit (c’est pas le moment de se gratter le nez en chiquant du tabac ni de se disputer avec son chéri parce qu’il ne range jamais ses chaussettes...)

-          Savoir répondre à des questions du genre « que pensez vous prévoir comme sécurisation pour l’appartement ? », « comment pensez vous accueillir l’enfant ? », « où est l’école la plus proche ? » ou des truc encore plus tordus comme « comment dépensez vous ? » (je dépense beaucoup trop madame l’assistante sociale… c’est grave ??)

-          Faire une séance de zen ce soir histoire de ne pas paniquer (quand je panique j’ai envie de vomir… imaginez que je vomisse sur l’AS !!!)

Vous voyez autre chose??

To be or not to be happy?

Chères lectrices roses bonbon, je ne résiste pas à l'envie de vous mettre ci-dessous l'article que je viens de découvrir. Je vous laisse vous faire votre propre opinion...

Quand je pense aux litres d'hormones qu'on s'injecte à chaque tentative... Serions-nous maso?

A méditer autour d'un verre avec nos chéris...

Donc la question du jour: Les parents sont-ils plus heureux que les couples sans enfants?

Une étude affirme, début 2011, que les parents se mentent à eux-mêmes sur les bienfaits d'avoir un enfant, dans une tentative de rationaliser le coût qu'une telle décision représente. 

Quelques semaines plus tard d'autres chercheurs indiquent que tout est question de genre et de nombre, et que les parents les plus heureux sont ceux qui ont deux filles, tandis que les plus malheureux en ont quatre.
Et voilà qu'une nouvelle étude vient d’être publiée. Le verdict tombe : les parents sont plus heureux que les non parents. 

Enfin, ça, c'est ce qu'indique le communiqué de presse de l’University of British Columbia, au Canada...
En fait, dans deux des trois expériences menées, les pères se sont avérés plus heureux que les hommes sans enfants, alors que les mères n'étaient ni plus ni moins heureuses que les femmes sans enfants (sans doute parce que «les plaisirs associés au fait d'être parent pourraient être contrés par l'augmentation des responsabilités et des tâches ménagères quand on devient mère»).
  Les parents jeunes (moins de 26 ans) ou célibataires étaient moins heureux et moins satisfaits que les sans enfants, et les parents mariés n'étaient ni plus ni moins heureux ou satisfaits que les couples mariés sans enfants.

«Nous ne disons pas que le fait d'être parent rend les gens heureux, explique la professeur de psychologie Sonja Lyubomirsky, mais que le fait d'être parent est associé au bonheur et au sens de la vie.»

Les chercheurs ont en effet également cherché à savoir si les gens avaient davantage un sentiment du «sens de la vie» quand ils avaient des enfants, et ont trouvé que c'était le cas, quel que soit l'âge, le sexe ou le statut marital des parents. 

Mais pour le site Good.is, la question de savoir si le fait d'avoir des enfants donne un sens à notre vie ou si les enfants satisfont un préjugé sociétal sur la façon dont notre vie devrait avoir un sens reste en suspens:

«Le problème avec ces études scientifiques, c'est qu'elles prennent l'expérience d'individus et les transforment en leçons pour toute la société [...] La vérité, c'est que le fait d'être parent rend certains individus heureux et d'autres malheureux. Quand on essaye de construire un sens à la vie pour tout le monde, on ne considère pas toujours le bien-être de l'individu –notons par exemple que les femmes ont donc dit dans ces études trouver un sens à leur vie à travers quelque chose qui ne les rend pas heureuses..."

Chapitre 110 : Docteur House


Il est 21 heures et nous sommes confortablement installés devant la télé.

Notre nouveau canapé est moelleux et nous dégustons des petits bonbons acidulés en attendant docteur House.

Il est tellement méchant… On adore !

Au bout de 5 minutes apparaît enfin le grand quinqua boiteux. Il explique à son ex copine qu’il va se marier pour permettre à une étrangère d’avoir la carte verte.

Trop marrant.

En arrière fond un jeune homme se fait soigner par son équipe de chercheurs mannequins en blouses blanches.

L’intrigue est assez simple : un couple, bien sous tout rapport, vit dans un appartement rempli d’immondices. La dame est atteinte du syndrome de Diogène. En gros elle accumule des objets hétéroclites et défend son trésor contre toute proposition de rangement. L’appartement est insalubre. Flippant.

On se délecte des aventures invraisemblables de l’hôpital Princeton qui animent notre mardi soir quand la révélation arrive. La patiente a débuté son accumulation de maboule suite à 3 fausses couches ! Comme elle n’a jamais pu avoir d’enfant elle a rempli tout ce vide avec des objets. Elle a alors perdu le contrôle et devra entrer en service psychiatrique pour se faire aider…

Imperceptiblement mon amoureux et moi nous tournons l’un vers l’autre. On se regarde avec de gros yeux avant d’éclater de rire ! La honte ! Les filles... Elle... La tarée... c'est nous!!

Encore dans l’euphorie de notre fou rire je me lève pour aller me laver les dents quand, en ouvrant le placard de la salle de bain, je m’aperçois que celui ci est rempli à ras bord.

Je compte une 10e de mini tubes de savon d’hôtel (tous à moitiés vides), des rasoirs sans lame, des déodorants usagers, un vieux parfum dont le liquide a viré au violet, des cotons tiges à l’air louche, un paquet de kleenex vide, des notices de médicaments (sans les médicaments), un rouge à lèvre durci faute d’avoir été rebouché, plein de tubes de Doliprane… Oh tiens et un paquet de chewin gum... Moi qui en cherchais l’autre jour…

En refermant la porte du placard je m’interroge. C’est invraisemblable de garder tant de désordre dans un si petit placard…

Vous croyez que c’est un début de syndrôme de Diogène ? Vous vous rendez compte ? Si ça se trouve on va toutes finir en HP !

Dernières nouvelles du front...

« Écoutez pour moi l’avis est favorable pour l’adoption. Je vais envoyer mon rapport très prochainement. Je vous conseille aussi de bien réfléchir à certains points dont nous avons parlé. Bonne chance pour la suite. On se reverra dans 5 ou 6 ans quand vous demanderez l’agrément pour votre second enfant. »

En l’entendant parler j’ai envie de crier de joie ! S'en est fini du psy ! Plus que 3 rendez vous avec l’assistante sociale et on passe en commission. Réponse en fin d’année. ALELUIA !

Gros soulagement parce que ça n'a pas été évident. Si le premier entretien avec le psy a été plutôt simple (nous avons parlé de nous, de nos familles…) le second s'est révélé ardu !

Je me suis retrouvée seule face à des yeux noirs et inquisiteurs qui me questionnaient sur mon envie profonde d’adoption.

« On ne fait pas de l’humanitaire en adoptant, n’est ce pas ? »

Euh…

"Mais bien sûr que non !" ai je répondu en bafouillant parce que je ne comprenais pas comment il pouvait croire que j’étais là pour ça. Un peu horripilée je me suis demandée si je n'allais pas lui faire avaler sa cravate!

J’ai eu beau m’évertuer à lui expliquer l'origine de mon désir d'enfant, il n'a pas cessé de revenir sur ce point.

Un entretien long et déstabilisant.

Et puis il faut l'avouer, j'étais nullissime ! Totalement incapable de trouver les bons arguments et j’ai vraiment cru qu’il allait non seulement refuser l’agrément mais en plus me faire interner !

Finalement notre docteur aux cheveux blancs a été plutôt bienveillant parce qu’il ne m’a pas tenu rigueur de mes innombrables cafouillages.

Comme l'a dit mon chéri en sortant du cabinet:

"Tout est bien qui fini bien du côté du psy! On va fêter ça en picolant !"

Amies de la poésie, bonsoir...
 
Et vous les filles, vos nouvelles du front??

EKTÖRP


Sacripant de saloperie de satanée de porte d’entrée !! 

Impossible d’ouvrir le second battant de la porte vitrée de l’immeuble, unique moyen de faire entrer l’immense carton qui vient de m’être livré. 

Les deux livreurs transpirent sous le poids du colis et je sens bien qu’à cet instant ils me détestent. 

« Bon messiers je suis désolée mais ça ne s’ouvre pas, on fait quoi ? »

Pas de réponse. Le grand costaud en blouse bleue ne sourit pas et pose le carton au sol pour s’essuyer le front avec la manche.

« Écoutez ma petite dame on ne va pas y passer la journée ! On vous le laisse ici, à l’entrée de l’immeuble, et quand le gardien sera enfin là pour ouvrir la porte vous pourrez monter le carton avec lui »

Non mais il plaisante ? Il n’est pas question que je reste coincée ici avec ce truc qui pèse 10 tonnes sur les bras ! 

Quelle idée on a eu d’acheter ça… 

En fait tout était de la faute de Sidi qui avait décidé, un mois auparavant, qu’il nous fallait absolument ce machin avant la visite de l’assistante sociale en charge de l’agrément pour l’adoption. Comme je suis faible il n’avait fallu que 3 minutes pour me convaincre d’aller sur le site internet d’IKEA pour commander le spécimen : Notre premier canapé ! 

Fini les vieux fauteuils dépareillés qui dataient de Mathusalem ! Elles allaient me manquer toutes ces tâches de vin et de pizza qui recouvraient les vieux coussins aplatis. 

On devenait enfin adulte grâce à notre EKTÖRP rouge !

« Et si on ouvrait le carton pour passer les éléments un à un ? » 

En parlant j’avais pris mon plus beau sourire pour dissuader le livreur de m’insulter...

45 minutes plus tard, je me retrouvais donc seul dans mon petit salon entouré d’un capharnaüm inimaginable et un plan de montage entre les mains. Pas de Sidi à l’horizon, juste moi, 36 boulons et 2 chats.

Avant de m’y mettre, comme il ne faut jamais se précipiter dans la vie, j’ai préféré venir vous faire un petit coucou sur le blog. 

Les filles, avec tout ça si on n’obtient pas l’agrément, je fais un scandale !!

Chapitre 109 - Une nounou d'enfer


9h à Aubervilliers. Après 10 minutes de navigation sur le canal St Denis notre navette fluviale accoste enfin devant le Millénaire. La porte du forum pour l’emploi est déjà ouverte. Ma mission du jour est de préparer une 10e de dames avant la rencontre fatidique avec les employeurs. Mon objectif est qu’elles soient en confiance et surtout ne fassent pas trop de boulettes !

La dame numéro 1 entre dans la petite pièce qu’on a mis à ma disposition. Je suis encastrée contre un mur bleu nuit et une table en plastique marron. Pas de fenêtre. La journée s’annonce sympa. Une grande femme brune, une 50e d’année, le sourire carnassier et le cheveux terne s’assoie devant moi et me fixe l’œil vide. Je souris et lui indique que nous allons faire une simulation d’entretien d’embauche. Aucune réponse. Je commence donc.

- « Pourquoi souhaitez vous devenir garde d’enfants? ». La dame me répond du tac au tac que c’est pour gagner de l’argent. Pour quoi d’autre ? Elle m’explique que les enfants elle connaît bien même si elle trouve ça fatiguant. Qu’avec elle ils ne font pas de vague et filent droit !

J’ai immédiatement envie de me marrer mais je n’ose pas. J’enchaîne donc avec sérieux.

- « Très bien et que pensez vous faire avec les enfants ? » Pas une seconde de réflexion. Mon interlocutrice ne doute de rien et enchaîne :  « Ecoutez moi les enfants j’en ai eu 7, aucun n’est mort, ça suffit pas comme garantie ? »

Là je ne tiens plus et j’éclate de rire. On a du boulot pour préparer cet entretien !
Je reformule donc et cherche à savoir le type d’activité d’éveil qu’elle peut organiser. Elle me répond qu’elle ne voit pas de quoi je parle, un enfant ça reste tranquille devant la télé et c’est tout.

Bien bien bien…

1 heure après, je me retrouve assise en face d’une petite dame voilée d’un magnifique tissu bleu assorti à ses yeux. Elle souri avec douceur et me répond en prenant soin d’articuler avec attention. Arrive la dernière question.

-« Comment vous y prenez vous face à un enfant qui ne vous obéit pas? » Elle semble un peu déstabilisée. C’est compréhensible, il n’est pas toujours facile de répondre à toutes ces questions. Beaucoup pense que la garde des enfants est innée. Elles ont élevé leurs petits et reproduisent simplement la même chose avec les enfants des autres. Mon rôle est de leurs montrer qu’elles doivent adopter une posture professionnelle pour espérer être engagé par une structure. Elles doivent savoir oraliser leurs savoirs faire. Je décide donc de reformuler :

-« Si l’enfant que vous gardez demande des bonbons avant le repas que faites vous ?Ou si il ne veut pas se coucher et veut regarder la télé jusqu’au retour de ses parents ? » Là je sens que je commence à sérieusement la gonfler avec toutes mes questions. Son gentil sourire se crispe et elle me répond que si les enfants n’obéissent pas c’est qu’ils sont mal élevés. Que c’est de la faute des parents et pas de la sienne. Qu’elle ne fait rien si le gamin est larvé devant la télé pendant des heures ou si il s'empiffre de bonbons. Elle n’est pas payé pour remplacer les parents!

Bien bien bien…

La dame numéro 5 pense que les corrections physiques "c’est pas si mal" pour calmer les enfants trop excités…

La dame numéro 8 m’indique que pour elle la température du bain c’est au moins  50 degrés parce qu’il ne faudrait pas qu’il attrape froid le petit chou. Quand je demande, dans un sourire taquin, si elle n’a pas peur de le faire cuire à cette température là, elle se lève et me dit que je suis trop jeune et que je n’y connais rien c’est 50 degrés et puis c’est tout !

Bien bien bien…

A la fin de la journée il faut avouer que j’ai un peu peur !

Les filles, quand je pense qu’il faudra, un jour, qu’on fasse garder nos enfants !! On a intérêt à acheter plein de Biafine pour guérir leurs brûlures ! Il ne manquerait plus qu'après tant d'attente pour devenir maman, une nounou nous crame nos bébés!!

Et moi et moi et moi!!!!

Ma photo
Bonjour à tous, j'ai 32 ans, cela fait déjà 6 ans que je mène mon combat contre l'infertilité. De visites chez des docteurs plus ou moins compétents en courbes de températures... D'examens ubuesques et d'inséminations en fécondation in vitro... Nous sommes déjà le 26/07/11 et toujours pas de bébé... je crée aujourd'hui ce blog pour vous raconter mon histoire, pour partager avec ceux que cela intéresse mon expérience, entre rire et déprime, dans l'espoir de pouvoir fonder une petite communauté de soutien autour de ce sujet difficile qu'est l'infertilité... N’hésitez pas à partager avec moi vos expériences et puis c'est sûr un jour on y arrivera!!!