Ici vous trouverez mes aventures (PMA et adoption), mes inquiétudes (comment rester zen ?), mes réflexions (et nos hommes dans tout ça ?) ou mes investigations (le jaune d’œuf aide-t-il vraiment à la fertilité ?).

En octobre 2011 une maison d’édition a proposé de transformer le blog en livre. Nous avons même eu nos 15 secondes de gloire pendant une émission des maternelles en octobre 2012 sur France 5.

Venez vous joindre à toutes les lectrices roses bonbon qui commentent les billets et racontent leurs parcours..

"Le coup de cœur du jour :
Sur Internet, on trouve aussi des pépites... D’ailleurs, les maisons d’édition le savent bien, puisqu’ils ont proposé à la blogueuse Marie, qui écrit à propos de son parcours du combattant, de publier un livre. Alors, je ne peux que vous conseiller ce livre extrêmement bien écrit. Son auteur y détaille ses examens avec truculence, douceur, larmes... Elle incarne à merveille le parcours des femmes dans cette longue attente
."
Extrait de la chronique d'Elsa, Les maternelles, émission du 10/10/12

Chapitre 88: Le Pater familias...

Repas de noël, dimanche midi. Mon père, que je n’avais pas vu depuis longtemps, s’installe face à moi et ne me décroche pas un mot. Etrange. En partant en direction de la cuisine pour aider à servir les entrées je croise sa nouvelle femme. A mon sourire elle me répond accusatrice :
« Ton père a lu ton livre hier ! Il est extrêmement déçu par ce que tu dis sur lui»
Je suis tellement sciée que j en reste sans voix !
La flèche est décochée. Je la reçois en plein cœur. Pas moyen d’arrêter sa progression. Impossible de rester impassible ou de relativiser. Je suis de nouveau la mauvaise fille qui déçoit son papa. Retour en arrière de 15 ans. J’ai envie de m’enfuir de l’appartement familial !

A table, je reste muette. Un peu avant le dessert mon chéri se lève. Je fonce le rejoindre pour me plaindre. Immédiatement il se marre. « Ton père est vraiment incroyable ! Gentil mais totalement narcissique ! » En voyant que je ne souris pas, il me conseille de rester calme. Je sais comment il est et je dois relativiser. « Ne te laisse pas avoir encore une fois. Il rejoue toujours le même mécanisme avec toi. Il prend le pouvoir en te culpabilisant. Ne lui donne pas ce pouvoir. »

Il a raison. Bien sûr. Mais je ne peux pas !

Ce qui est fou dans la vie, c’est qu’on peut être en capacité de voir un mécanisme se mettre en place, implacable, mais être pourtant dans l’impossibilité de l’arrêter. C’est exactement le cas de ma relation avec mon père. Je vois venir la dispute, je le vois abattre ces pions sur l’échiquier, mais je ne trouve pas de parade pour calmer le jeux. Instantanément je me renferme, je boue, je suis touchée en plein cœur par ces mots volontairement durs et je ne peux plus redresser la barre. Pourtant une relation se joue à 2. C’est bien moi qui lui donne le pouvoir de me déstabiliser. Je pourrais rester froide et insensible. Garder le contrôle. Mais toutes mes blessures de petite fille remontent immédiatement à la surface. Incontrôlable. C’est dingue quand même ! A 32 ans il serait temps que je sache gérer mon père pour ne plus le laisser m’atteindre. Juste le tenir à distance avec intelligence et courtoisie. Mais je ne sais pas faire… Une vrai gamine !

Je repars donc à table en tournant la question dans tous les sens. Le livre fait 200 pages. Je parle de notre combat à toute contre l’infertilité. Je ne parle jamais de mon père. Une seule petite phrase en plein milieu du livre:
« Avec mon père on s est beaucoup disputé mais on reste attaché, on a su garder l‘essentiel. »

Lui il n’a retenu que cette phrase. Rien d’autre ne l’a touché ou intéressé. Il n’a vu que lui.

Il aurait sans doute préféré lire à quel point c’est un père parfait et merveilleux. Meilleur pour son orgueil et son narcisse.

Sauf que c’est faux. Il a ses qualités et ses failles…

Mon père est tout et son contraire à la fois. Depuis toujours on se dispute. Il juge ma vie et mes choix. Il est orageux. Il contrôle. Il rabaisse. Il veut être au centre de tout. Mais il est autre chose aussi. Il peut devenir aimant et drôle. Généreux. Il complimente. Il peut être sociable et tellement lumineux qu’on en oublie tous les épisodes les plus noirs. Il est dans ces bons jours. Et puis l instant d après, sans crier garde, il s’offusque et critique. Mon frère et moi nous sommes ingrats. C’est son leitmotive. Il nous culpabilise. Ses enfants sont tantôt gentils et aimables, tantôt ingrats et à bannir. Il répète sans arrêt qu'on lui doit tout et qu’on ne lui rend rien. Maintenant j’arrive à ne plus l’écouter et à en rire mais longtemps ça m’a été insupportable.

J’ai toujours eu envie de le fuir. Autant que d’être acceptée et aimée par lui. Ah l’ambivalence quand ça nous tient ! D’ailleurs j’ai fui très tôt. Mesure de sauvegarde. Je me suis mariée très jeune. A l’étranger. J’ai beaucoup voyagé le plus loin possible. Mais je suis toujours revenue. Tout prêt de lui. Pour recevoir la douceur de la caresse paternelle qui de nouveau vous accepte après des mois de rejet.

Un vrai truc de barjo que cette relation au père !! C’est aussi douloureux d’être près de lui quand il me critique, inlassablement, que d’être rejetée par lui… Vite vite un pain au chocolat pour me réconforter… Ah zut non Marie il faut grandir et apprendre à régler tes problèmes autrement… Pffff c’est nul d’être grand…

Je n’en veux pas à mon père. Je souhaite juste ne plus lui donner le pouvoir de m'atteindre. Je n'attends plus qu'il change. Je sais aujourd'hui qu'il ne changera pas. Trop difficile de se remettre en cause. C’est un homme qui, sous une façade ensoleillée est tourmenté. Il voudrait qu’on soit à lui. Près de lui et à disposition. Soumis et toujours admiratif. C’est une homme qui est dans la toute puissance avec sa progéniture. J’imagine que c’est incontrôlable pour lui. Qu’il ne le voit même pas. Trop occupé à nous critiquer. Et puis il est loin d’être le seul parent dans ce cas. Peut être même qu’ils sont rares les parents qui parviennent à accompagner l’envol de leurs petits sans se sentir abandonnés.

Lui évidemment ne voit pas les choses comme moi. Pour lui j'étais une petite fille trop fragile. Une adolescente susceptible et aujourd'hui une adulte ingrate. Mon frère, lui, gère bien le géniteur. Il connaît son père et sait traverser les orages. Il ne lui donne pas le pouvoir de l’atteindre. Leur relation est plus calme. Pour moi s’est plus compliqué. Je suis la petite dernière. Tel un empereur romain il lève le pouce et me caresse la tête quand il est satisfait de moi. Et moi je suis heureuse de l’attention. Ou il baisse le pouce et me met à terre quand le vent tourne. Et moi je suis malheureuse. Je lui laisse le pouvoir de choisir mon humeur. En tout cas c'était le cas jusqu'à présent, parce que c'est décidé, ça va changer.

J'étais incapable, jusqu'à présent, de le remettre à sa place. Trop peur d’être banni. A 20 ans je me souviens avoir tenté un putsch. Totalement inconsciente la nana !! Je souhaitais partir me marier à l'étranger. Mon père était contre. Une folie. Comme je ne cédais pas il m’a banni. Je suis partie vivre une des plus belles expériences de ma vie et lui ne m'a plus adressé la parole pendant presque un an. Je n'avais rien fais d'autre que vivre ma vie. Mais mes choix lui déplaisaient. L’empereur romain avait remis sa toge. J’étais une mauvaise fille ingrate. Il ne me parlerait plus. Mise à distance pour lui. Douleur du rejet pour moi. Il avait fallu des mois pour qu’il me parle de nouveau. Je me souviens avoir écrit une lettre pour nous réconcilier. Des mots doux et soumis pour quémander le pardon. Il n’avait pas même répondu.
Le temps faisant son affaire, une fois réadmise à sa table il avait refusé qu'on parle de cette dispute. On ne parle pas de ce qui est important. Jamais. On doit juste savourer la joie de n’être plus exclus. Tout doit toujours aller bien. La façade est importante.

J’ai grandi et je me suis construite. Plutôt bien je crois. Soutenu par ma mère, quelque soit mes choix de vie. (Je l'entends encore me souhaiter un beau mariage, à l'autre bout d'une ligne téléphonique grésillante. Elle était heureuse pour moi et inquiète aussi. Mais en tout cas elle était là.) Et ballottée par mon père entre affection et rejet. Je crois que je l’ai toujours déçu. En tout cas je l’ai toujours entendu critiquer mes choix. 

Et puis à 24 ans j’ai rencontré mon chéri. Tellement équilibré que ça en est flippant ! Tout s’est apaisé et nous avons construit un foyer doux et aimant. Un espace où je suis adulte et capable de faire mes choix sans peur du jugement paternel. Enfin un peu de repos!

Parfois je songe que, pour devenir vraiment adulte, il ne me reste que 2 étapes à parcourir :
- Me libérer de l’emprise émotionnelle que garde mon père sur moi. De cette culpabilité de ne pas être une bonne fille. Pour réussir à occulter ses défaut et à apprécier ses bons côtés sans risquer de m’écraser au sol à chaque remarque désobligeante.
- Et, bien sûr, d’avoir un enfant et de devenir, à mon tour maman. Une gentille maman sans sentence ni jugement. Une maman qui accompagnera son petit dans ses choix de vie sans pression. Une maman qui sera heureuse de le voir s’éloigner pour vivre sa vie (bon même si je pleurerai quand même un peu le moment venu) Je le jure la main levée ! Tu m’entends la haut oh toi dieu de la fertilité ? C’est bon tu peux faire en sorte que cette FIV fonctionne je suis prête!!

Je me demande jusqu’où tout cela est lié… Jusqu'à quel point mon infertilité peut être saupoudrée de mon histoire familiale… On sait à quel point l’inconscient peut compter… Ou pas. Je n’ai pas de réponse. Mais je m’interroge. Il y a quelques mois, quand mon père a appris que je voyais un psy pour m'aider à gérer l'attente de bébé, immédiatement il m'a dit "Il faut se méfier des psychologues, ils vont juste te mettre dans la tête que tout est ma faute." Puis il a ri...

Bon, bon, bon…

Que toutes celles qui ne trouverons pas d’intérêt dans ce chapitre biographique (extrêmement long !!!) ne s'inquiète pas, j'arrête là!! Que voulez c’est l’esprit de noël, ça m’a rendu songeuse !!
 Et puis, peut être, certaines se retrouverons un peu dans ce type de mécanismes familiaux… Avouons que c’est marrant à analyser…
C’est drôle aussi parce que, sur ce blog, nous avons souvent échangé sur nos belles mères, parfois sur nos mères mais jamais, jusqu’à présent, sur nos pères… Pourtant les relations pères-filles sont rarement anodines… Non ? Surtout pour nous qui voulons toutes un bébé…

13 commentaires:

  1. bjr marie et les filles. je suis une lectrice de ton lbog mais c est vrai que je participe peu. deja te dire que j ai vraiment aimé ton blog et le livre est genial! j ai ri, j ai été emue, c est une grande aide pour moi alors merci.
    alors je me permets de laissé enfin un message, même si d habitude je reste plutôt dans l hombre parce que peut être ce post n interessera pas les autres lectrices mais moi j ai adoré! c est bien je trouve d affronter les relations avec sa famille, et ici ton pere. c est courageux. donc je me lance. deja effectivement tu ne parles jamais de ton pere dans le livre, c est fou qu il n est vu que lui. ça veut dire bcp je trouve. ton analyse me semble la bonne. il ne faut pas donner le pouvoir de se faire attendre. EXACTEMENT mon problème avec mon beau père. je n ai plus de papa. parti il y a longtemps. mais maman s est marié et à 5 ans j avais beau papa dans les pates. gentil. attentionné. mais culpabilisant et toujours à me critiqué. ça m a rendu un peu zinzin et je pense aussi parfois que cette jeunesse un peu dans la tourmente ça m a peut être pas aidé pour mon envie de bébé. mon mari lui dis qu il est carrément nocif et que je dois plus le voir beau papa. mais ça je peux pas. exactement ce que tu dis, près il me rend folle mais loin je culpabilise et c est pire.
    bon j en ai dis des tones pour une première fois alors j arrête.
    juste ajouter que nous essayons d avoir un petit nous depuis 3 ans, que j ai fias 5 IAC et que la première FIV est prevue pour mars 2012 PMA de nice!! j ai peur mais hate aussi donc dieu de l infertilité entends nous!!!
    bon noel à toutes
    rutabaga

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  2. Cc marie,

    Tu nous as meme pas donné le fin mot de l'histoire tu lui a pas parlé a ton père? remis les choses au clair je suis sur que tu serais libéré d'un poids et effectivement sa peut avoir un incidence sur la fertilité j'en suis sur!!!

    Pour ma part la relation avec mon père est aussi un peu compliqué j'en ai peur car il m'a toujours fait du chantage et sa marchait a chaque fois et sa marche toujours.
    Et je n'ose jamais rien lui demandé trop peur de son refus aller savoir pourquoi j'en sais rien...

    en tout cas ton pti récit est plein de realisme car je pense que beaucoup son dans ton cas le couple pere fille a beaucoup d'importance pour les psy d'ailleur elle t'en a jamais parlé ta psy?

    j'espère que le repas c'est quand meme bien terminé ;)

    biz ketum762412

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  3. au fait rutaga quel probleme a été detecté chez toi?
    aucune IAC n'a pris?

    biz
    ketum762412

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  4. Bonjour Marie,
    après une pause du blog rose bonbon, nécessaire à mes réflexions de non-mère en désir d'enfant inassouvie; je tenais juste à te faire un p'tit coucou pour te féliciter pour tous les évènements à venir, qui t'attendent. J'espère de tout coeur que ta fiv sera une réussite et, que ton mariage t'apportera le bonheur, que tu mérites.
    Oui, ce sera une belle année pour toi, j'en suis certaine.
    J'ai commandé et, pas encore reçu ton livre rose bonbon. J'ai hâte de le lire, même si tu me fais flipper avec tes 200pages (lol).

    Les relations parents-enfants paraissent souvent difficiles avec le recul du regard des adultes, que nous sommes devenus. ça fait peur, oui peur qu'après tous ces combats, on devienne les parents dont nos enfants diront un jour qu'ils leurs ont gâchés la vie. Mais, il faut s'y préparer, je crois, n'est-ce pas ça aussi que de devenir parents? Accepter que nos enfants, un jour ou pour toujours nous en veulent de n'être pas les parents parfaits qu'ils auraient voulus avoir? Et nous accepter qu'on ne sera jamais les parents parfaits que nous pensions être, qu'on n'aura jamais les enfants idéaux qu'on s'imagine comme aimants, reconnaissants, attachants, et j'en passe?
    Enfin, bref, j'en sais rien...c'est ma réflexion de noël (lol). Je n'ai pas de réponse évidemment.

    Encore toutes mes félicitations pour ton mariage, ta procédure en cours pour l'adoption, et... pour la nouvelle année, je te souhaite pleins de belles choses et surtout un beau bb tout joufflu et bien gluant comme tu les aimes.
    Biz

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  5. bjr tout le monde. ah le père, le pere, le pere... pour le coup il est pas si long que ça ton post parce que moi (bon j ecris moin bien certe) mais j en aurai pour 5 pages!!! le mien m adore, je l adore. l histoire devrait finir là sauf qu il m etoufe! il decide de tout. j ai tellement peur de le blesser que je laisse faire. a un moment ça soulait tellement mon mari que ça a créé des pb dans notre couple. une fois mon pere a dit que des qu on aurait un bébé il passerai ces journées chez nous à l eduquer. c est ça (si ça se trouve) qui bloque mon système fertile!!!

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  6. Mais oui alooooooors??? tu l a envoyé baladé? tu lui a dit qu il déconnait complétement? tu lui a lancé ta buche de noël à la figure? moi je lui serai rentré dedans un truc bien salé!! enfin je dis ça mais moi mon père il comprend rien. tout le temps il repose les même questions: " c est quoi alors une inseminations?" tout le temps la même question... relou je te raconte pas!!!

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  7. Coucou Marie et les filles!! Alors là suis en colère, dans toutes les familles c'est pareil, tu es en plein traitement, t'as pas besoin d'histoires comme ça! Si ils veulent dire "moi je", ils ont qu'à s'injecter tes hormones, non mais! Mon père ressemble bcp au tient, trés doué pour la manipulation mentale... ma mère est soumise.. et il a essayé de me soumettre aussi mais c'est plus dur!!!! Le truc c'est que ma mère qui se plaint continuellement de son caractere difficile, radote toujours dans ses oreilles, et y a toujours un pb, quand c'est pas moi c'est mon gd frere, mais jamais son petit dernier qui est loin d'etre un saint.... Du coup papa se monte la tete et apres c'est l'explosion...A ete tres méchant avec moi pendant derniere fiv grace à paroles déformées par ma mere ; " x est enceinte je suis contente car je l'aime bien", traduit par "je n'aime pas mon frangin car je n'ai pas sauté de joie à l'annonce de sa future paternité"(l'annonce n'etait pas faite pareil non plus lol) Est depuis plus mielleux car a appris qu'on etait en traitement et que ça n'avait pas marché...
    Courage Marie, te laisses pas envahir par son égoïsme, c'est pas bon pour tes projets;-)
    Ps : ta maman a l'air d'etre une femme géniale, c'est le principal!

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  8. Marie , j'ai été très émue de lire ton récit sur ton père............. la vie n'est jamais comme on l'aimerait et comme on l'idéalise.
    Voilà à chacun son père, il reste unique malgré tout
    Le mien c'est un magicien.... un magicien du ciel qui de la haut a fait des merveilles. Un chemin inaccessible nous sépare aujourd'hui et Dieu sait combien de fois j'aurais aimé le franchir juste pour le voir encore un fois.
    Mais il a tenu la promesse qu'il m'avait faite avant de partir
    J'ai commencé mon ttt pour ma 6eme FIV le 27 mars 2010 , 2 ans jour pour jour après sa disparition.................. c'etait un signe! un beau signe!!!

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  9. Salut Marie, salut les filles !

    Détrompes toi Marie, ce chapitre est très interessant et c'est fou comme tu arrives à analyser les situations, en étant toi même prise là dedans.

    Je trouve ton père odieux, il ne pense qu'à lui, et ce genre de personne arrive à avoir des enfants, comme quoi, rassurez vous, la fée de la fertilité ne juge pas en fonction de nos capacités à devenir de bons parents ...
    En tous cas il a tout gagné, s'il n'a pas aimé la seule phrase sur lui du livre, maintenant il a le droit à un chapitre entier.

    As tu réussi à lui dire ce que tu pensais ?
    Si ce n'est pas le cas, fais en un objectif pour 2012, comme le disent certaines, ça te libérera certainement d'un poids.

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  10. Coucou Marie et les filles rose bonbon!

    J'adooore ce chapitre bibliographique émouvant et juste.
    et tu sais combien, j'aime tout analyser (presque trop ?) donc tu as raison il faut peut être aussi regarder du côté du Père! Je trouve que tes voeux pour 2012 sont justes et parfait. J'espère que tu as quand même digérer ton repas de Noel!
    Pour ma part, ce que tu décris pour ton père s'applique plutôt pour ma mère qui m'a élevée seule. Mon père absent et ne parlant pas le français.... Avec mon analyste, j'en parle peu et je ne parle que de ma mère...
    En tout cas, inconscient quand tu nous tient : on est pas sorti de l'auberge!

    de mon côté PMA, c'est bon les diaconnesses on bien reçu notre dossier, le protocole pour la 1ère IAC devrait commencer dans 15 jours!! je suis vraiment trop contente!!

    a cette heure tardive, je vous souhaite une douce nuit plein de rêves agréables à interpréter ;-) et par avance un réveillon festif!
    bisous
    sarounette

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  11. bjr à toutes
    alors ketum aucun pb reperé pour nous.rien.zozo ok pour petit mari et pour moi juste polikystique donc trop de fofo mais pas tres grave ça devrait pas tout bloqué.pourtant tout est bloqué depuis 3 ans!!!
    marie j ai relu certains passages du livre (il me quitte plus!) et ce qui est fou c est que je em retrouve parfois mot à mot. par ex le chapitre sur le bipolarité severe. la semaine derniere j ai failli eclaté en sanglot devant une nana du labo (pour exam de contrôle) qui etait troooop gentille.c est fou ça m a bouleversé! je pense de plus en plus à aller vois un psy moi aussi...
    allez bon reveillon du jour de l an à toutes!!
    rutabaga

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  12. Je me permets encore un petit commentaire ici, je viens de relire ce chapitre que je trouve très touchant, et j'espère que tu as été soulagée de l'écrire.. C'est dur les parents boulets, je suis bien placée pour le savoir. Pour ma part, j'ai aussi une soeur boulet qui a reproduit (et sur certains points peut-être même en pire), toutes nos souffrances avec ses enfants... ça m'a fait peur longtemps, mais je sais que je ne ferai pas comme elle. Parce que comme toi, j'ai rencontré un homme équilibré qui m'apaise et m'aide à y voir clair, quand les angoisses me submerge. Et tu sais, je pense que d'avoir choisi ce type de compagnon, c'est déjà une preuve de notre équilibre, tu aurais pu être attirée par des hommes qui ressemblent à ton père, pour tenter de réparer, j'ai plusieurs exemples autour de moi (dont ma soeur) et ça c'est vraiment triste.
    Je te souhaite de devenir la gentille maman que tu décris.
    Biz

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Et moi et moi et moi!!!!

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Bonjour à tous, j'ai 32 ans, cela fait déjà 6 ans que je mène mon combat contre l'infertilité. De visites chez des docteurs plus ou moins compétents en courbes de températures... D'examens ubuesques et d'inséminations en fécondation in vitro... Nous sommes déjà le 26/07/11 et toujours pas de bébé... je crée aujourd'hui ce blog pour vous raconter mon histoire, pour partager avec ceux que cela intéresse mon expérience, entre rire et déprime, dans l'espoir de pouvoir fonder une petite communauté de soutien autour de ce sujet difficile qu'est l'infertilité... N’hésitez pas à partager avec moi vos expériences et puis c'est sûr un jour on y arrivera!!!